François Provencher
François Provencher

François Provencher est étudiant en D.E.C. en Arts, lettres et communication profil Art et design.

Il nous explique pourquoi il a marché pour la planète le 27 septembre et quelles sont les actions qu’il fait dans la vie pour réduire son impact environnemental.

Pourquoi avez-vous participé à la marche du 27 septembre?

François Provencher : « J’ai participé à cette marche avant tout dans l’espoir que les partis, qui essayent présentement de se faire élire, sachent que l’environnement sera au cœur de mes préoccupations lorsque je voterai ce 21 octobre.

Je souhaite qu’une manifestation si importante leur montre que notre nouvelle génération d’électeurs est grandement inquiète par rapport aux changements climatiques et que nous n’accorderons pas notre soutien à un candidat qui se contente du strict minimum. »

Quelques jours sont passés, quel est votre sentiment par rapport à cet événement?

François Provencher : « Je suis un peu mitigé par rapport à la marche. Le fait que nous ayons été entre 300 000 et 500 000 à manifester est bien sûr un accomplissement en soi et je suis fier que ma ville se soit mobilisée de la sorte.

Par contre, j’ai été déçu par le ton un peu naïf de la séance de discours qui a clos l’événement. Le fait d’avoir rassemblé autant de gens aurait pu constituer une opportunité en or pour informer la population sur les solutions qui s’offrent à nous en termes de changements climatiques.

Une promotion de modes de vie plus écologiques, une dénonciation de gouvernements ou d’entreprises particulièrement polluantes ou une vulgarisation des plateformes environnementales de chaque parti auraient été les bienvenues. Mais on a eu très peu de tout cela.

Les organisateurs ont beaucoup vanté l’ampleur du rassemblement, mais n’en ont pas fait assez, à mon sens, [pour sensibiliser le monde sur le climat]. »

Quelles sont les actions concrètes que vous faites pour réduire votre impact environnemental?

François Provencher :  « J’ai commencé surtout cette année à apporter des changements majeurs à mon mode de vie pour diminuer mon impact environnemental. Depuis un peu plus d’un mois, notamment, je n’achète plus de viande ni de vêtements de fast fashion.

J’essaye également d’encourager les alternatives plus écologiques de grandes entreprises. C’est encore peu, mais je crois que c’est une bonne première étape vers un mode de vie entièrement écoresponsable. »