Deux étudiants de Brébeuf et leur camarade de Marianopolis remportent la troisième place du concours
Par Emilie Corriveau

Le 30 janvier dernier, les cégépiens québécois étaient conviés à participer à la quatrième édition du concours Déplace de l’air à Poly, une compétition qu’organise ponctuellement le département de génie électrique de Polytechnique Montréal afin d’éveiller des vocations d’ingénieur. Cette année, le défi était de taille: parvenir à fabriquer en trois heures, et à partir de composantes imposées, une mini-éolienne performante! Deux étudiants de Brébeuf, Antony Diaz et Ruoqi Zhao, ainsi que leur camarade de Marianopolis, Tingwei Zhang, ont fait bonne figure en remportant la troisième place.

Bien que passionnés de sciences, ce n’est que tout récemment qu’Antony Diaz, Ruoqi Zhao et Tingwei Zhang ont découvert l’existence du concours Déplace de l’air à Poly. «Je consultais le site du Collège, Omnivox, et je suis tombé par hasard sur une nouvelle annonçant la compétition, raconte Ruoqi. Si Brébeuf n’en avait pas parlé, je n’aurais peut-être jamais su qu’elle existait! »

Il n’en fallait pas davantage pour que la curiosité du jeune scientifique soit piquée : « Ce que je trouvais intéressant, c’est que cette compétition-là semblait permettre de tester nos connaissances théoriques et de les mettre en pratique, poursuit-il. En fait, je n’avais jamais participé à une compétition qui demandait des efforts manuels et ça m’intriguait de voir ce que ça pouvait donner. »

Il a donc demandé à Antony et Tingwei s’ils avaient envie de se joindre à lui et tous deux ont répondu par l’affirmative. Déterminés à découvrir ce dont ils étaient capables, les trois jeunes hommes ont abordé le défi avec sérieux : « On s’est préparé plusieurs jours à l’avance. On est allé acheter les matériaux imposés et on a fait des tests », relate Antony.

Les efforts de la brigade ont de toute évidence porté fruit : une quarantaine d’équipes prenaient part à l’évènement et celle formée d’Antony, Ruoqi et Tingwei est parvenue à en devancer 37!

Heureux de leur expérience, les acolytes de Brébeuf recommandent à leurs congénères de ne pas hésiter à participer à ce genre d’évènements, même si la victoire paraît parfois inaccessible. « C’est vraiment bien de pouvoir mettre en pratique les connaissances théoriques qu’on a, confie Ruoqi. Ça vaut la peine de s’inscrire. On apprend toutes sortes de choses et souvent, on se surpasse! »

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