Travail de méthodologie réalisé par Élisabeth FORTIN et Isabelle UGNAT-LAURIN

Extrait

L’organisation sociale de la société québécoise ainsi que des sociétés occidentales a favorisé un pouvoir masculin. Selon Mustapha Amarouche, un homme dont les propos ont été jugés pertinents par La Presse,«l’opinion publique associe largement encore le tempérament féminin à la douceur, la nervosité, la frivolité et l’inconstance… À l’homme, on concède volontiers la force, le contrôle des émotions, la décision, la domination et l’intelligence.» La population recherche un pouvoir «viril, implacable, impitoyable». Les stéréotypes véhiculés par les médias contribuent à renforcer cette perception. Or, les médias influencent grandement les choix des représentants politiques par la population. Les représentations stéréotypées véhiculées par les médias peuvent être considérées comme sexistes. En effet, le sexisme est une attitude de discrimination fondée sur le sexe. Il s’agit de «l’ensemble des institutions (sociopolitiques, économiques, juridiques, symboliques) et des comportements, individuels ou collectifs, qui semblent perpétuer et légitimer la domination des hommes sur les femmes.»Le principe du sexisme est que les rôles, les habiletés, les comportements et les intérêts varient selon le sexe de la personne. Cette conception de la société limite le développement de l’individu sur le plan personnel, affectif, professionnel et social.

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