C’est du 20 au 24 février qu’avait lieu au Collège Jean-de-Brébeuf la plus récente édition de la Semaine du meilleur des mondes. Tenue annuellement, cette dernière a pour objectif d’encourager les étudiants à poser des actions concrètes pour améliorer la société et l’environnement. Cette année, c’est sous le thème « Peuples autochtones: vers la réconciliation » qu’était organisé l’évènement.

« Ça faisait un moment que je tenais à proposer aux élèves une activité thématique sur les peuples autochtones parce que je constatais que, de manière générale, ils ne connaissaient pas beaucoup les enjeux autochtones contemporains, indique d’emblée Samuel Couture Brière, animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire au Collège Jean-de-Brébeuf. Finalement, Catherine Benoit, la technicienne en environnement du Collège, et moi avons décidé d’utiliser ce thème pour la Semaine du meilleur des mondes. Nous avons organisé la semaine, de concert avec les étudiants membres du comité GIIVE qui est dédié à la réconciliation. »

Ainsi, pendant quelques jours, toutes sortes d’activités mettant en lumière les enjeux et la culture autochtone ont été organisées au Collège. Notamment, plusieurs photographies de personnalités autochtones ont été exposées à travers l’établissement. Également, une conférence portant sur la réconciliation a été offerte au Carrefour par messieurs Philippe Meilleur, directeur général de Native Montreal, et Yan Allard-Tremblay, chargé du projet autochtone d’Exeko. Dans le même esprit, un atelier intitulé The blanket exercise et faisant appel à l’empathie des participants a été proposé à des jeunes de troisième secondaire. Et question de clore la semaine en beauté, le groupe Buffalo Hat Singers et leurs collègues Ivanie Aubin-Malo, Samuel Ojeda et Barbara Diabo ont présenté à la salle Jacques-Maurice un spectacle de danse et de musique contemporaines autochtones.

« L’idée, c’était non seulement de permettre aux jeunes de reconnaître les injustices et les drames du passé, mais aussi de réfléchir à comment, en tant que non Autochtones, ils peuvent contribuer au dialogue et créer une société où on vit mieux ensemble, confie M. Couture-Brière. J’ai eu beaucoup de commentaires positifs des étudiants sur les activités. Je pense que plusieurs sont aujourd’hui plus ouverts au dialogue sur la réconciliation. »

Interpelé par cette initiative, le réseau de télévision autochtone APTN a réalisé un court reportage sur la Semaine du meilleur des mondes. Pour le visionner, c’est par ici.