Esmée Roy

Esmée Roy, étudiante au Collège Brébeuf, a remporté le 2e prix du Concours intercollégial de sculpture sur neige pour son œuvre : « Un parcours à obstacles ». Elle est étudiante dans le programme Arts, lettres et communication, option Arts visuels et design.

Depuis 1995, chaque mois de février, le Concours intercollégial de sculpture sur neige du Cégep de Rivière-du-Loup permet à des étudiants au collégial du Québec d’exercer leur créativité et leur talent. En 2021, la thématique était « Des espoirs ».

Nous avons rencontré Esmée Roy pour qu’elle nous parle du concours, de la sculpture et de sa passion pour le design et le dessin.

Une maquette faite à partir d’un cube d’argile

L’équipe de la vie étudiante du Collège Brébeuf a présenté le Concours intercollégial de sculpture sur neige à Sébastien Worsnip, professeur du cours de sculpture et design de l’objet. Ce dernier a décidé de l’intégrer à son cours. À partir d’un cube d’argile, les étudiants devaient réaliser une forme plus ou moins abstraite, à la limite figurative, en lien avec le thème du concours : « Des espoirs ».

Habituellement, les équipes des cégeps et des collèges participants se rendent à Rivière-du-Loup et exécutent elles-mêmes leurs sculptures sur neige. Elles sont jugées ensuite par un comité sur place. L’événement se déroule dans le cadre d’une série d’activités hivernales extérieures organisées par la Ville de Rivière-du-Loup.

Mais cette année, compte tenu des circonstances, les sculptures n’ont pu être réalisées en neige. C’est pourquoi le concours s’est déroulé virtuellement. Les sculptures ont été envoyées au cégep de Rivière-du-Loup, avec une vidéo explicative. Le jury sur place a pu les évaluer et en apprécier tous les angles.

Voir la vidéo de la sculpture d’Esmée Roy

Maquette en argile de la sculpture d’Esmée Roy

Pour Esmée, la sculpture est une nouvelle discipline créative

Esmée Roy avait déjà touché à la sculpture dans les cours d’arts plastiques au primaire et au secondaire, mais ce n’était pas aussi approfondi. Elle l’a plus sérieusement découverte cette année dans son cours de design.

« Cela m’intéresse beaucoup… et c’est amusant! Il y a beaucoup d’options avec la sculpture, c’est vraiment libre et tu peux faire ce que tu veux. » – Esmée Roy

Esmée précise qu’elle voit la sculpture comme une autre discipline de création et un moyen d’expression, mais pas comme une vocation : « Je ne veux pas forcément devenir sculptrice ».

Entre le design et le cinéma

Esmée a toujours été « très intéressée par le design intérieur et l’architecture » et c’est pour cela qu’elle a choisi les arts visuels et le design.

Dans son programme, « c’est merveilleux », dit-elle. « Je suis vraiment [à ma place] dans mes cours. Je me suis améliorée en dessin, en peinture, en création ». Dans son cours de médias, de création de films, elle a découvert également le cinéma. Ce nouveau domaine d’expression lui a ouvert de nouveaux horizons.

Elle ne sait pas encore ce qu’elle va faire plus tard, mais le design, les médias et le cinéma font partie de ses disciplines de choix. Et pourquoi pas cheffe décoratrice qui crée et met en place les décors d’un film?

Entre la théorie et la pratique

Elle conseille fortement de faire le programme d’Arts, lettres et communication pour un jeune du secondaire qui « s’intéresse aux arts et à la création, et qui aime fabriquer et dessiner ». Cette formation collégiale présente un « bon équilibre entre les cours théoriques, comme l’histoire de l’art et du cinéma, et les cours pratiques ».

« Moi j’adore ça! Parfois, le travail scolaire n’est même pas du travail. J’aime tellement dessiner », conclut-elle. Elle y prend énormément de plaisir.


En savoir plus la 26e édition du Concours intercollégial de sculpture sur neige