Fonds Antoine-et-Thérèse-Biron

Soutenir les perspectives autochtones au Collège

La Fondation est heureuse d’annoncer la création du Fonds Antoine-et-Thérèse-Biron, sur l’initiative de Thierry Biron (Brébeuf 1994), qui souhaite rendre hommage à ses grands-parents, tout en facilitant des projets valorisant des actions de sensibilisation ciblant la Réconciliation avec les peuples issus des Premières Nations, Inuits et Métis.

Le but est d’encourager les élèves, les étudiantes et les étudiants à penser de façon critique au sujet de nos récits historiques et à les aider à réfléchir à la façon dont les points de vue personnels et collectifs aident à former l’histoire, et comment ils sont formés par elle.

La famille Biron entretient des liens étroits avec Brébeuf et compte quatre générations d’anciennes et d’anciens. Thierry Biron est le petit-fils d’Antoine et de Thérèse, et le fils de Me Paul Biron (Brébeuf conventum 62).

Depuis plusieurs années, Thierry envisageait de redonner au Collège tout en soulignant son attachement à ses grands-parents. Après avoir exploré les différents projets de l’institution, ses valeurs personnelles l’ont amené à contribuer aux projets liés aux perspectives autochtones.

« Ma collaboration depuis une quinzaine d’année avec plusieurs Chefs et leaders autochtones à travers le Canada m’a rapidement fait réaliser leur résilience, leur détermination et leurs grandes ambitions. Je crois que nous devons apprendre davantage de leur réalité, afin de pouvoir mieux collaborer. Cette collaboration doit se faire dans un respect mutuel qui représente équitablement les besoins de chacun. Toutes occasions de créer des rapprochements entre nous seront un pas en ce sens. C’est dans cette lignée que les perspectives autochtones du Collège s’inscrivent et auxquelles je désire contribuer. »

Les dons reçus pour le fonds Antoine-et-Thérèse-Biron seront dédiés par le Collège au fonds des Perspectives autochtones.

L’objectif du fonds des Perspectives autochtones est d’inclure et de valoriser davantage les perspectives autochtones dans l’offre pédagogique au secondaire et au collégial au Collège. Grâce à la générosité de Thierry, ainsi que celle de membres de sa famille, ses amis et partenaires d’affaires, les dons reçus permettront notamment :

  • D’appuyer des activités éducatives et des conférences dans le cadre de la semaine Perspectives autochtones, qui a lieu annuellement au printemps au Collège, une initiative d’élèves, d’étudiant.e.s et de membres du personnel ;
  • D’organiser, au printemps 2023, le séjour à Brébeuf de 14 jeunes originaires de Kangiqsujuaq, au Nunavik. Ils participeront à de nombreuses activités pédagogiques, culturelles, sportives, sociales et touristiques ;
  • D’offrir des activités éducatives et des conférences à Brébeuf lors la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en septembre.

Les jeunes à Brébeuf représentent les leaders de demain. En tant que citoyennes et citoyens, nous devons les aider à tracer leur voie vers une meilleure compréhension des peuples des Premières nations et une plus grande collaboration.

Cliquez ici pour plus de détails sur la semaine « Perspectives autochtones » 2023.

De plus, des élèves de Brébeuf ont accueilli des élèves de Kangiqsujuaq. Le groupe a préparé une semaine remplie d’activités ludiques, culturelles et éducatives. C’était l’occasion pour les élèves inuits de découvrir Montréal à travers le regard des élèves du Collège. Cliquez ici pour plus de détails.

Des jeunes de Brébeuf lors d’un échange pédagogique et culturel à Kangiqsujuaq, au Nunavik.

Appuyons le fonds des Perspectives autochtones

Nous vous invitons à contribuer au fonds des Perspectives autochtones et ainsi encourager les projets, en cours et futurs, valorisant des actions de sensibilisation ciblant la Réconciliation avec les peuples issus des Premières Nations, Inuits et Métis.


Me Antoine Biron (Brébeuf 1929)

Me Antoine Biron (1909-1972) est venu étudier au Collège dès son ouverture en 1928 et devient président-fondateur de l’Association des anciens de Brébeuf en 1930. En 1950, lors du 20e anniversaire de l’ACJB, il est réélu Président. Une salle porte son nom au Collège en hommage à son implication exceptionnelle.

Au Collège, le bureau des Aides pédagogiques individuelles et information scolaire porte le nom de Salle Antoine Biron, afin de rendre hommage à son implication exceptionnelle.

Antoine Biron avait épousé en 1934 Thérèse Gendron. Leurs quatre fils ont également complété leurs études à Brébeuf : Jacques, C. 54, avocat ; Jean-Yves, C. 55, avocat ; Georges, C. 60, ingénieur métallurgiste ; Paul, C. 62, avocat. Leur fille, Madeleine, a exercé la médecine à Montréal.

En société avec deux de ses fils, Jacques et Paul, Antoine Biron a fondé et dirigé un cabinet d’avocats à Drummondville, sa ville natale. Sa connaissance remarquable du droit, son sens des affaires et sa probité faisaient de lui un conseiller des plus avisés et des plus consultés de la région.

Il déploya aussi ses talents d’animateur et d’administrateur comme président de la Commission scolaire de Drummondville durant plus de 10 années, comme maire de la ville de 1950 à 1954, en tant que Bâtonnier du district d’Arthabaska et président fondateur du Club Richelieu.

Les nombreux mérites obtenus au cours de sa carrière ont fait l’admiration de tous ceux qui l’ont vu mettre courageusement au service de son milieu les dons de son intelligence et les ressources de sa personnalité.

Mme Thérèse Gendron Biron (1909-2006)

Née à St-Hugues, Thérèse Gendron Biron obtient son diplôme d’enseignante à Saint-Hyacinthe et pratique dans une « école de rang », qui regroupe toutes les classes du primaire dans un même local.

Dévouée, comme elle le sera toute sa vie, elle dort à l’école les jours de grand froid, pour chauffer le poêle à bois, afin que les élèves soient au chaud à l’entrée le matin.

De son mariage, et jusqu’au décès de son mari, elle participe aux activités sociales de son conjoint. Elle a notamment reçu la princesse Elizabeth, devenue reine peu après, avec le Duc d’Edminbourg, ainsi que le premier ministre Louis St-Laurent.

Outre sa pratique d’avocat, ayant obtenu sa licence summa cum laude, Me Antoine Biron était seul actionnaire d’un bureau de courtiers d’assurances générales à Drummondville.

Au décès de son mari, elle obtient son titre de courtier d’assurances générales et préside ce bureau avec grand succès, jusqu’à ce qu’elle prenne, à regret, sa retraite à l’âge de 85 ans. Elle reçut les honneurs de femme d’affaires par la Chambre de Commerce en 1994.

Durant ses années « à la maison », elle devient philatéliste avertie, artiste peintre à ses heures et grande communicatrice. Elle passait les étés au chalet familial avec ses enfants, qui étaient pensionnaires durant l’année.

À sa retraite, pour ne pas s’ennuyer, elle demeura active dans les domaines qui l’avaient occupé durant sa vie active.

C’est avec grande fierté qu’elle fût informée de la décision du Collège de reconnaître les apports d’Antoine, notamment en nommant un local en son honneur.